Les Camps de l'Amor

Se RACONTER des HISTOIRES, c'est MORT !

PERFORMANCE

2015

Décor des Camps de l'Amor de David Noir | Photo Karine Lhémon
Décor des Camps de l'Amor de David Noir | Photo Karine Lhémon

CRÉATION DU 3 AU 7 FÉVRIER 2015 AU GÉNÉRATEUR (Gentilly)

DU 3 AU 7 MARS 2015 À ANIS GRAS Le lieu de l’autre (Arcueil)

Conception, textes, mixages sonores, vidéos, interprétation : David Noir

Musique improvisée : Christophe Imbs


Collaboratrice : Any Tingay

Régie : Guillaume Junot, Eve Harpe

Photos : Karine Lhémon, Bernard Bousquet, David Noir (autoportraits)

Coproduction Le Générateur et L'Entreprise Noire

avec le soutien du Conseil Général du Val de Marne

Coréalisation Anis Gras / L’Entreprise Noire

Résidence de création : Le Générateur et Anis Gras

Demandez le programme :


Déportation des prétentions humaines
Éradication des sentiments idéalisés
Extermination des idoles de l’amour

Solution finaude :

Sachons nous contenter de l’estime, ce sera déjà un bel exploit

Affiche des Camps de l'Amor | Photo : David Noir
Affiche des Camps de l'Amor | Photo : David Noir

Choisis ton camp

Autoportrait de David Noir en tenue de "Portier de nuit" | Les Camps de l'Amor
Autoportrait de David Noir en tenue de "Portier de nuit" | Les Camps de l'Amor
Sous quelle étoile suis-je né ? | David Noir en Polnareff | Les Camps de l'Amor | Autoportrait
Sous quelle étoile suis-je né ? | David Noir en Polnareff | Les Camps de l'Amor | Autoportrait
affiche "Faf different" | Les Camps de l'Amor | Visuel David Noir
affiche "Faf different" | Les Camps de l'Amor | Visuel David Noir

Sous l'objectif de Bernard Bousquet, nous hissons pour la première fois les murs de vagues de la mer d'aluminium constituée de feuilles en rouleau patiemment scotchées entre elles par Any durant des semaines.

Fabrication et installation du décor en feuilles d'aluminium par Any Tingay et mise en place de la maquette à l'entrée des Camps de l'Amor

Jusqu’où la tyrannie des divinités romantiques, fantasmes de celluloïd et de papier, va-t-elle faire semblant de guider notre époque loin des réalités que démontre chaque instant qui s’écoule ?
Belles paroles – Faux paraître, selon les lois d’une vertu trop grande pour nous, notre Amour de l’Autre, des peuples, de la nature n’est encore qu’une relation chimérique et politique dont les tiraillements nous tuent d’angoisses hystériques, de justifications fallacieuses, d’arrangements avec nos petites hontes odieuses.
Combien en es-tu complice à travers ton mensonge quotidien ?
Inutile de pleurnicher sur la planète. Ce que la civilité souhaite, l’animalité l’encule.
So Sade !
Ah l'Amour-Possession, quand tu tiens la tête de ta copine sous ton aisselle protectrice ; elle, les cervicales courbées, menton à la poitrine au point que l'on pourrait croire qu'elle va étouffer ; toi, comme un gorille trainant son palmier arraché à la jungle ! Mais comment acceptent-elles ça ?

Photos : Karine Lhémon

Cliquez sur le bouton pour visiter la page consacrée au film vidéo "So Sade" projeté durant la performance "Les Camps de l'Amor"

Bienvenue chez vous !

Vous êtes de retour dans les Camps de l’Amor

Vous vous sentirez sous peu à nouveau aimé.es, choyé.es, mais à votre habitude, vous ne saurez qu’en faire, qu’en faire et damnation, qu’en faire et donation, de son vivant

L’intelligence est une récolte universelle et la mauvaise herbe est religieuse

Les sentiments sont comme des envies de chier ou de jouir. Ils poussent, ils sortent et puis s’apaisent avant de revenir

Toujours la même Histoire

Mais moi, je ne vous ai pas compris

Attention, ici je tue par la pensée

Super viseur, je suis et ne peux et ne veux t’épargner

C’est bien fait pour les victimes d’être victimes, n’est-ce pas ?

Il eut fallu tuer en premier, n’est-ce pas ?

Eh ! J’entends siffler le train, pas toi ?

Pitié, donnez-moi du bâclé, du rien, du mal fait. Arrêtez de me polluer avec des œuvres qui veulent me « dire » et voudrait m’émouvoir

Toujours l’insulte infantile fera suite à l’enthousiasme lyrique de l’amour aveuglé par le reflet de soi

Toute croyance est ridicule ; tu es là pour être rassuré

Moi j’aimerai avoir une sœur pour coucher avec elle à toute heure

Moi, je cherche un nouveau nom pour un sentiment qui n’est pas l’amour, flanqué de son grand A, manipulateur pervers et bêta

Déporter l’Amour, déporter l’Amour,

Ah la musique ! Ah l’amour des portées !

Eh dis, tu te rappelles ? Ce n’est pas parce qu’on est contre la même chose qu’on est ensemble, hein ?

On ne peut pas aimer le nombril de son voisin

La paix entre les individus est au prix du génocide des idéaux de l’amour

Peut-on faire de l’art ? Non, on ne peut pas faire de l’art ; il n’y a que les escrocs qui font de l’art

Les putes ont leurs secrets, bien gardés. Seules les putes savent tout du monde. La sagesse c’est pas les papes de la résilience ; c’est les putes car elles ne vendent rien qu’un souvenir ; pas de bouquin

J’aime les putes

Tu nous fais chier avec ton amour que t’es incapable d’assumer. Et ton choix, Sophie, tu l'as décidé ?

Dans mon monde, il n’y a pas de vacarme et j’entends tout très bien

Une punition sévère et son application sans complaisance devront être appliqués à quiconque fera résonner l’air jusqu’à le corrompre à coup de poncifs et de clichés

Punition pour colportage de connerie ; l’humiliation ou la mort, tu choiz

Les connexions aléatoires de mon cerveau insensé valent bien ta pensée cohérente

Dis-moi vieux clown, tu dors sur quelle paillasse ?

Essaie donc un peu de l’ouvrir ta gueule, vieux crocodile

Tu sais, moi le sens de l’ouverture des portes, de toutes façons, je m’en chambranle

Tu piges amas rayé ?

Ici c’est rue minée,

Mort aux vaches,

Tu vois indélébile mental,

Revois un peu tes idées toutes fêtes

Vivre n’est pas un droit

Aimer n’est pas un devoir

Exister est un enfantillage

Et malgré cela, il y a des cœurs qui croient qu’ils battent

Slam fatigue

Moi j’voudrais faire un slam pour tout ce qui travaille à 4 pattes

Mais qui n’est pas infâme

J’ voudrais faire le ménage dans les étalages plein de bonne volonté

Nettoyage et te nique, il faut tirer le bon parti des techniques

Pour moi, ce sera le génocide acide appliqué à tes états d’âmes et à la médiocrité des mœurs

Je cherche un peu d’humanité avec une baguette de sourcier

Shoah ira mieux demain

Mais attention, salope

Habeas prépuce !

Les filles qui font circoncire leur enfant devraient être excisées en retour

Le 1er métier de l’homme est de devenir intelligent

Le second est d’apprivoiser la mort, ce qui doit revenir au même

Note à benêt : Il n’y a pas d’ordre à ces propositions

Mon cerveau est tombé par terre

Mon cerveau, c’est le Tibet

Il s’est exilé de ma tête,

chassé par des locuteurs chinois

Tous ceux qu’il ne comprend pas

Je l’ai quand même ramassé …

au cas où

Le sexe se pratique mais la frustration est impossible à dire

Il y a de longs rapports entre mon sexe et les horreurs du monde
Entre ma haine, que j’aime autant que les objets que je hais, et le désir d’aimer, de violer et d’anéantir

Jouir comme un homme n’est pas surprendre le trou d’autrui

Jouir en homme est être pris sur le vif, en femelle, en salope, en martyr

Toutes les unions sacrées m’isolent

Aucun doute sur leurs bons sentiments assurés

Je ne sais pas ce qui est bien. Je ne sais pas ce qui est beau. Je ne fais pas ça pour que ça soit drôle, ni bien, ni beau.

Au fait, je me masturbe à deux mains pour m’éviter de serrer l’un des tiennes

Et je comprends fort bien la haine de l’humain

C’est peut-être elle qui nous sauvera demain

PS. Vraiment on n’en peut plus de la sortie d’un Dvd de Peau d’Âne tous les Noëls avec de nouveaux bonus

Les Camps de l’Amor © David Noir – Tous droits réservés

Entrée des Camps de l'Amor à Anis Gras
Entrée des Camps de l'Amor à Anis Gras

Entrée des Camps de l'Amor à Anis Gras

Autoportrait | Sade nu | David Noir
Autoportrait | Sade nu | David Noir

Autoportrait | Sade nu

Autoportraits | Les protagonistes des camps | David Noir
Les Camps de l'Amor au Générateur